Mes doigts sentent encore cette suave odeur de poisson fumé, petit mets du lac Baïkal. La foule estivale s'agglutine autour de ce gros bourg. Un peu perdue soudain par cet afflux de voyageurs. Je cherche la solitude, le silence de la nature et me réjouis de ces sentiers même parfois scabreux, loin du rassemblement. Les enfants savourent leurs rencontres, heureux de parler français à nouveau.
Le sable envahit parfois nos chaussures et freine nos élans de découverte. Mais les chemins escarpés croisant la steppe sur les hauteurs du Baikal nous laissent bouche bée. Couchers de soleil et herbes dorées emplissent nos têtes d'images extraordinaires. Heureux d'être si heureux, au coeur de notre nomadisme délicieux.
Le sable envahit parfois nos chaussures et freine nos élans de découverte. Mais les chemins escarpés croisant la steppe sur les hauteurs du Baikal nous laissent bouche bée. Couchers de soleil et herbes dorées emplissent nos têtes d'images extraordinaires. Heureux d'être si heureux, au coeur de notre nomadisme délicieux.