Chaleur torride. Du haut de mon troisième étage, affalée sur le balcon, me parvient la rumeur incessante de la ville. Ulan-Ude. La tête géante de Lénine trône à quelques encablures de là, faisant cocassement face à un écran géant et nombre de batisses à vocation mercantile. Journée paperasse et mise à jour. Une semaine avant que ne nous reviennent nos visas mongols. Aussi dès demain espérons-nous filer en nature, une boucle ouest ou est selon les infos récoltées ou l'inspiration du moment.
Les pauses lessives, papiers, tris des sacoches reviennent comme un inexorable refrain, fastidieux souvent et c'est à ces petits signes que l'on réalise ce qui use au quotidien. Nomades ou sédentaires, administratives ou ménagères tâches ont ici ou là le même parfum.
L'été est bel et bien là avec ses ambiances orageuses, le flegme de nos jours et l'école un tantinet buissonnière. J'attends impatiemment notre grande traversée vers le sud, nos campements en pied de yourtes, nos grimaces nourricières, nos pédalages dans le vent. Les villes dessinent à chaque séjour comme un enfermement quelque peu pesant. Vive la vie sur les petits chemins !
Les pauses lessives, papiers, tris des sacoches reviennent comme un inexorable refrain, fastidieux souvent et c'est à ces petits signes que l'on réalise ce qui use au quotidien. Nomades ou sédentaires, administratives ou ménagères tâches ont ici ou là le même parfum.
L'été est bel et bien là avec ses ambiances orageuses, le flegme de nos jours et l'école un tantinet buissonnière. J'attends impatiemment notre grande traversée vers le sud, nos campements en pied de yourtes, nos grimaces nourricières, nos pédalages dans le vent. Les villes dessinent à chaque séjour comme un enfermement quelque peu pesant. Vive la vie sur les petits chemins !