mardi 30 octobre 2012
Bartimée à sa classe
Kaili, le 30 octobre 2012
Chers copains de ma classe,
La maitresse vous a peut-être dit que moi, je suis en voyage. Je suis parti le mois d’avril en vélo de la France et je suis allé jusqu’en Chine.
En Chine, j’ai mangé du maïs grillé qui était brulant. J’aime bien les brochettes de pommes en sucre sur un bâton et puis les jiaoze (petits raviolis). Par contre, je n’aimais pas les bYzz (gros raviolis) de la Mongolie. Je sais dire « yi dian-dian », ça veut dire « un peu ». Je peux dire aussi « bu yao la de », pas épicé. J’arrive à compter jusqu’à 10 en chinois : « yi –er-san-se-wu-liu-qi-ba- jiu- she». Je vois des champs avec des tipis en paille et des buffles qui sont hyper-gros.
Je suis monté des montagnes en escalier et on a marché. J’ai glissé dans la rivière à côté de Langde. J’étais tout mouillé.
J’ai vu des femmes qui dansaient sur la place. Elles avaient des clochettes sur le cœur et des couronnes avec des cornes en argent métal. Les monsieurs, ils avaient un bandeau et jouaient un instrument en bambou avec un rideau rouge.
Quand les gens sont partis, les dames, les messieurs et les mamies aussi, on a joué à « un-deux-trois soleil » et « un-deux-trois lapins sortez » avec les enfants du village.
Sur les maisons, ils faisaient pendre du riz qu’ils allaient battre dans la machine.
On a vu des pagodes au bord de la route.
Quand on se promenait à Zhaoxing, il a plu et c‘était pas la bonne route. Les gens qui faisaient les travaux, ils nous ont invités sous leurs petites maisons en plastique où ils dorment et mangent pendant des mois.
A Sanjiang, au pont du vent et de la pluie, c’était drôle parce qu’ il y avait de la musique et des pétards.
Dans les rizières, les dames, elles portent leurs outils dans un petit panier en forme de botte accrochés à leurs dos.
Avant, on est allé à Yangshuo, on dormait et on mangeait dans une école d’adultes pour apprendre l’anglais. Mermaid, elle faisait des avions en papier avec moi et ils volaient très bien.
Quand on se promenait à vélo, on voyait des montagnes de sucre. Des fois, on traversait la rivière en « bamboo boat ». Ça m’a fait rigoler quand le camion, il lâchait tous les bateaux en bambou dans la rivière le soir.
Dans la rue à Guilin, quelqu’un m’a pris en photo et m’a mis dans le journal. Je suis allé chez le coiffeur après et comme ça on croit plus que je suis une fille.
A Pékin, on était chez mes cousins et puis on est allé visiter la Cité interdite ; elle est rouge et grande. Dedans il y a des palais de rois et un couloir pour garder les filles à l’empereur.
Mais moi, ce que j’ai préféré en Chine, c’est la grande muraille parce que c’est trop beau, c’est super haut et tu peux voir les montagnes.
L’autre lundi, je vais prendre l’avion avec mon vélo pour aller en Thaïlande où il y a des éléphants.
Bye, Zai dian
Bartimée
lundi 29 octobre 2012
La Vuelta al Mundo
Y a des jours comme ça, où dans nos têtes d’automne, ça fait drôlement du bien ces p’tites mélodies qui se fredonnent. Il était une fois des argentins saupoudrés sur notre chemin. Ont suivi leur route et nous la nôtre, mais tout au creux de nous, y a bien souvent leurs voix, leurs sourires et leurs grimaces qui s’radinent ;
Puissions-nous partager « este cancion » qui bien souvent nous accompagne :
no me regalen mas libros por que no los leo
lo que he aprendido es por que lo veo mientras mas pasan los años me contradigo cuando pienso el tiempo no me mueve yo me muevo con el tiempo
soy las ganas de vivir las ganas de cruzar las ganas de conocer lo que hay despues del mar yo espero que mi boca nunca se calle tambien espero que las turbinas de este avion nunca me fallen no tengo todo calculado ni mi vida resuelta solo tengo una sonrisa y espero una de vuelta yo confio en el destino y en la marejada yo no creo en la iglesia pero creo en tu mirada tu eres el sol en mi cara cuando me levanta yo soy la vida que ya tengo tu eres la vida que me falta asi que agarra tu maleta el bulto los motetes el equipaje tu valija la mochila con todos tus juguetes y
dame la mano y vamos a darle la vuelta al mundo darle la vuelta al mundo darle al vuelta al mundo]dame la mano y vamos a darle la vuelta al mundo darle la vuelta al mundo darle al vuelta al mundo
la renta el sueldo el trabajo en la oficina lo cambie por las estrellas y por huertos de harina me escape de la rutina para pilotear mi viaje por que el cubo en el que vivia se convirtio en paisaje yo era un objeto esperando a ser ceniza un dia decidi hacerle caso a la brisa a irme resbalando detras de tu camisa no me convencio nadie me convencio tu sonrisa y me fui tras de ti persiguiendo mi instinto si quieres cambio verdadero pues camina distinto voy a escaparme hasta la constelacion mas cercana la suerte es mi oxigeno tus ojos son mi ventana quiero correr por 7 lagos en un mismo dia sentir encima de mis muslos el clima de tus nalgas frias llegar al tope de la sierra abrazarme con las nubes sumergirme bajo el agua y ver como las burbujas suben y
dame la mano y vamos a darle la vuelta al mundo darle la vuelta al mundo darle al vuelta al mundo dame la mano y vamos a darle la vuelta al mundo darle la vuelta al mundo darle al vuelta al mundo
Puissions-nous partager « este cancion » qui bien souvent nous accompagne :
no me regalen mas libros por que no los leo
lo que he aprendido es por que lo veo mientras mas pasan los años me contradigo cuando pienso el tiempo no me mueve yo me muevo con el tiempo
soy las ganas de vivir las ganas de cruzar las ganas de conocer lo que hay despues del mar yo espero que mi boca nunca se calle tambien espero que las turbinas de este avion nunca me fallen no tengo todo calculado ni mi vida resuelta solo tengo una sonrisa y espero una de vuelta yo confio en el destino y en la marejada yo no creo en la iglesia pero creo en tu mirada tu eres el sol en mi cara cuando me levanta yo soy la vida que ya tengo tu eres la vida que me falta asi que agarra tu maleta el bulto los motetes el equipaje tu valija la mochila con todos tus juguetes y
dame la mano y vamos a darle la vuelta al mundo darle la vuelta al mundo darle al vuelta al mundo]dame la mano y vamos a darle la vuelta al mundo darle la vuelta al mundo darle al vuelta al mundo
la renta el sueldo el trabajo en la oficina lo cambie por las estrellas y por huertos de harina me escape de la rutina para pilotear mi viaje por que el cubo en el que vivia se convirtio en paisaje yo era un objeto esperando a ser ceniza un dia decidi hacerle caso a la brisa a irme resbalando detras de tu camisa no me convencio nadie me convencio tu sonrisa y me fui tras de ti persiguiendo mi instinto si quieres cambio verdadero pues camina distinto voy a escaparme hasta la constelacion mas cercana la suerte es mi oxigeno tus ojos son mi ventana quiero correr por 7 lagos en un mismo dia sentir encima de mis muslos el clima de tus nalgas frias llegar al tope de la sierra abrazarme con las nubes sumergirme bajo el agua y ver como las burbujas suben y
dame la mano y vamos a darle la vuelta al mundo darle la vuelta al mundo darle al vuelta al mundo dame la mano y vamos a darle la vuelta al mundo darle la vuelta al mundo darle al vuelta al mundo
mardi 23 octobre 2012
Pékin dans les yeux de Claire
Zhaoxing, le
23 octobre 2012
Chère école,
Je me promène à vélo dans les vieilles rues de Pékin. Je croise des tricycles qui transportent
leurs petites cuisines ambulantes dans les hutongs. D’autres servent de taxis,.
Certains vélos à trois roues sont très chargés ; ils remplacent parfois
les camions de déménagement ; ils peuvent aussi porter des valises, des
pyramides de cartons, de bouteilles vides à recycler.
J’ai mangé une crêpe cuisinée sur le vélo ; je peux
vous donner la recette : Faites couler de la pâte à crêpe encore liquide
sur une plaque chauffante (ça marche aussi si la plaque n’est pas sur un vélo),
étalez un œuf, retournez la crêpe puis
mettez de la sauce soja, saupoudrez de feuilles de coriandre fraiche,
posez une galette de riz au milieu et cassez la en morceau, rajoutez
éventuellement des épices, de la salade ou autres sauces, et pliez le tout en
quatre comme un mouchoir. Si vous avez peur que le marchand vous mette des
épices, dites-lui tout de suite « Bu yao lade ».
Vous obtenez un jianbing, le repas de rêve de maman et papa
aussi d’ailleurs.
Bon, moi ce n’est pas
mon plat préféré. Ce que j’aime, c’est le fruit du dragon : à l’intérieur
c’est blanc avec des petits pépins noirs ; à l’extérieur, ç’est rouge avec
des écailles vertes. Ca se mange comme une pastèque et selon moi, ça en a le
goût.
Ici en tout cas, la nourriture est très variée comparée à
celle de Mongolie, Je mange surtout du riz, des pâtes avec de la garniture. Il
y a beaucoup de légumes et de fruits,
certains n’existent pas en France : le lotus par exemple et les toutes
petites pommes miniatures. Et moi, j’adore les patates douces crues.
J’ai appris à manger avec des baguettes. Il est très impoli
de jouer avec et si on les fait tomber, on ne les ramasse pas, on en prend
d’autres.
Passons aux choses que j’ai visitées. J’ai beaucoup pédalé
dans la ville, même le soir quand il faisait un peu nuit et que tout le monde
rentrait du travail. Il y avait plein de monde, du coup des fois, on se retrouve
bloqué en plein milieu de la route. J’étais un peu stressée parce que j’avais
un peu peur de me perdre.
Un jour, on est allé au nord de la ville, assez loin visiter
les universités Tsinghua (où papa a travaillé, il y a très longtemps) et Beida,
qui ressemblent à des petites villes. A Beida, les bâtiments sont très anciens,
il y a même un lac et une grande pagode. Dans le même quartier, on a visité le
vieux palais d’été. C’était l’ancienne
résidence de l’empereur, on enjambait plein de petits ponts sur les lacs. Au
milieu, j’ai couru dans le labyrinthe. J’ai remarqué qu’il y avait des ruines
d’un petit château construit pour ressembler à celui de Versailles.
Ce qui est bien en Chine, c’est que l’on peut se reposer
loin du bruit, dans plein de parcs. Et il s’y passe beaucoup de choses, surtout
le matin tôt et le soir. Des dames dansent avec des éventails, font du tai chi,
un art martial qui permet de se bien se réveiller le matin. D’autres font de la
broderie Certains jouent de la musique, chantent, font du diabolo, guident
leurs cerfs-volants dans le ciel. Certains vieux monsieurs promènent leurs oiseaux ou leurs grillons ; ils
jouent aussi au mah-jong, aux cartes et aux dominos. Parfois, on en voit qui
jouent au foot avec une plume accrochée à une sorte de bouchon. J’ai essayé et
ce n’est pas si facile. Peut-être que l’on pourra s’entrainer dans la cour de
l’école !
Dans les parcs, on peut aussi rêver, se relaxer à l’abri des
petits pavillons peints et admirer les grandes feuilles de lotus et les nénuphars
qui flottent sur l’eau.
Il faut quand même que je vous raconte que je suis allée à
la cité interdite ; je vais vous dire un peu comment ça se passait :
l’empereur n’avait pas le droit d’en sortir. On l’enlevait à sa mère dès son
plus jeune âge. Les eunuques, serviteurs de l’empereur, devaient obéir à ses
ordres. On leur coupait les parties génitales qu’on gardait dans une boite,
pour ne pas qu’ils aient de relations amoureuses. Leurs familles venaient
chercher les boites à leur mort pour qu’ils puissent se réincarner quand même
Le mariage de l’empereur était arrangé, il avait des
concubines, des femmes en plus qu’il pouvait choisir quand il avait
envie ; elles habitaient dans des petits pavillons à l’intérieur de la
cité.
Moi, à la cité, j’ai mangé une dalle de pierre et je n’ai
pas spécialement aimé. J’ai fini la soirée à l’hôpital où l’on m’a recousu
après m’avoir fait avaler un mauvais produit. Maintenant, c’est guéri !
J’espère que vous allez tous bien, je sais que vous êtes
bientôt en vacances,
Amusez-vous bien
Poésies de Chine, Anna
SANJIANG depuis ma fenêtre
Reflet trouble du pont
Grande route perchée sur trois piliers
Circulent passants, bus, voitures et cyclistes
Foule s’y presse, s’y tasse
Sans être discret
Barques attachées au rivage
Toutes serrées, bien alignées
Quatre trous carrés dans chacune
Attendent quelqu’un sans bouger
Grandes tours carrées
Neuves ou âgées
Trempent leurs pieds dans l’eau
S’empilent de plus en plus
Sans s’arrêter
Ciel gris
Soleil reste couché
Tout le monde enfermé
Brouillard s’installe
Quelques mots criés
Ronronnement des machines
Tapent les marteaux en harmonie
Au loin brouillard emporte montagnes
Pagodes délicatement posées
Sur le toit de la passerelle.
Bateau s’éloigne
Maisons abritées
Sous le pont des pluies et vents
Forme des cercles à la surface de l’eau
Résonne le bruit des machines
Bateau immobile au milieu de la rivière
Dessus le moteur
L’habitat au milieu
Pas décidé à regagner la berge.
ZHAOXING au petit matin
Reflet du soleil emporté par le courant
Marteaux tapent
Grains de riz recouvrent le trottoir
Poules jouent à trappe-trappe
Tout le monde habillé bien chaudement
Enfants marchent, courent
Vieilles dames attendent les clients
Maïs sèche discrètement
Maman câline son enfant
Pleurs retentissent
Tissus noirs sèchent au petit vent
Sacs de riz troués
Anna
Poésies de Chine, Jacob
GUANGXI
Rizières irriguées
Montagnes ensoleillées.
Couleurs en dégradés.
Terrasses élevées,
Riz récolté.
Automne,
Travail monotone.
Épine du dragon.
Toute la journée, nous marchons
Au milieu des plantations.
Jinjiang, Ping an,
Parfois passent chargés les ânes.
Dazhai, Tiantou,
Zhonglu, bambous.
Escaliers en pierres,
Formés par les rizières.
Vielles maisons de bois dans les hameaux,
Sur les sentiers, montent chargés les chevaux ;
Et les femmes des minorités,
Traditionnellement habillées.
Yao en costume bleu, rose
Avec jupes plissées noires.
Ceintures brodées
Et aux oreilles, anneaux argentés.
Zhuang, vielles voutées,
Ayant sans doute trop porté.
Manchons aux poignets et paniers,
En cornes de brume tressés.
Tissus éponges sur têtes enturbannés.
Dans les champs,
Hommes et femmes travaillant,
Sous le soleil tapant.
Aux seuils des portes, accrochés,
Maïs, piments et chili à sécher.
Maison sur pilotis,
Dessous, porcherie ou écurie.
De part et d’autre, sur le sol ; grains de riz,
Etalés, forment tapis…
Guangxi…
GUI LIN
Tout est dans le brouillard…
Rivière Li.
Pics Karstiques
Rizières mosaïques.
Immeubles à volonté ;
Bambous dans les échafaudages.
Toit sculptés,
Figurines perchés.
Paquets cigarettes jetées.
Rue pavées,
Vieux vélos déglingués.
Moto-taxis.
Trafic de scooters,
Double-decker.
Dans la rue,
Linge étendu.
Coiffeur, dans leur petit salons,
Nai nai vendeuse de potions.
Remplis de fruits, les camions.
(Nous avons eu l’occasion
De goûter « le fruit du dragon »)
Canard à plumer,
Kakis étalés à sécher.
Sur les balcons,
Oiseaux en cages.
Tintamarre,
Nuées de pétards.
Bruit, bruit, bruit,
Une vraie cacophonie…
En montant le Col de Yao Shan,
Nous avons aperçu pêcheurs à leurs cannes
Et vu avions de polystyrène qui planent.
En quittant Gui Lin, la ville aux « montagnes tombales »,
Bartimée s’est retrouvé en photo dans le journal…
Yang Shuo, en balade,
A la campagne.
En forme de pains de sucres, telles sont les montagnes.
Etalages de piments,
Calebasses pendant.
Traversées de rivières en « bambous » bateau.
Les gens portent sur leurs épaules fagots ou seaux,
Vont faire la corvée d’eau,
Jouent aux cartes et dominos.
Charrettes de foin,
Tirées par paysans chinois en chapeaux mexicains.
Poules font promenade
Et canards leur parade,
Tandis que buffles font baignade…
ZHAO XING
Village en travaux,
Autour du réseau hydraulique.
Tout le monde s’active au bord de l’eau.
Certains hommes transportent des tuyaux de canalisation,
Tandis que d’autre travaillent pour l’aqueduc en construction
Ou restaurent les ponts.
Les uns et autres portent des chaussures Ben Simon.
Au chantier,
A construire la nouvelle route, il faut s’acharner…
Dans la rue principale ou plutôt « avenue touristique »,
On voit souvent minorités ethniques.
Vielles maisons en bois,
Avec des toits,
Tels ceux de temples chinois,
Et fenêtres à motifs géométriques.
Rues étroites pavées
Et passages couverts.
Stands ouverts,
Boutiques à jouets ou cartable pour écoliers.
Hôtels à l’air délabrés
Mais cependant douillets.
Pagodes et tours du tambour, d’habitats entourées.
Amas de graviers.
Mobylettes garées.
Brouettes tirées,
Jeunes enfants, par leurs mères portés.
Ici, la voirie est le principal métier.
Ce village est en train de rapidement se développer…
Jacob Pascal-Jenny
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