samedi 28 avril 2012
Maisons
Toit de chaume sur fermes cossues.
Volets verts de losanges rouges cousus.
Etroites façades s'échevelant en escaliers.
Briquettes symétriques méticuleusement ajustées.
Bois peints et fenières à hauteurs modulables.
Parquets colorés ou vieilles gares à restaurer,
Maisons, maisonnées...
Nids à grands fenêtres.
Derrière, juste là, on s'assoit. Le passant si ce n'est l'étranger ne semble point interpellé.
Approcher le jour, se lover dans la lumière timide. Encore,toujours. Ne rien manquer de ces rayons trop rares, sans doute.
Je m'amuse à observer ces façades ouvertes aux regards indiscrets.
Un étrange sentiment d'impudeur parfois. Madame feuillette son journal, Monsieur clique sur son clavier, quelques jouets gigotent sur le plancher. Point trop de bazar à la vue, exposé.
Comme du dedans un peu dehors parvenu..
Au fil du temps
Averses,
Versent,
Déversent.
Ciel mange mer
Mer mange terre
Dans ce pays aux airs si curieux...
Le charme encore opére
Nos regards plongés dans le lointain
De lendemains
Célestement incertains.
Pluie, neige ou grêle,
D'automne en printemps naviguons.
Heureux pourtant
De vivre pleinement nos saisons
Parfum de jacinthe, d'humus
ou d'ambre iodée
Narines aux aguets
Epouser l'air
Sentir la fraicheur de la terre
Les embruns avivés
Se mouiller
Un peu
Râler
De temps en temps
Pester contre le vent
Prêts au chahut de chaque instant
Vivre la Hollande
C'est un peu cela
Croire aux nuages passagers,
Essuyer ses cheveux tout collés
Faire, défaire,
Empaqueter, déballer bonnets et Kway
Ne pas savoir dans l'heure
Qui du printemps, de l'hiver ou de l'été
sous nos roues saura s'inviter.
Versent,
Déversent.
Ciel mange mer
Mer mange terre
Dans ce pays aux airs si curieux...
Le charme encore opére
Nos regards plongés dans le lointain
De lendemains
Célestement incertains.
Pluie, neige ou grêle,
D'automne en printemps naviguons.
Heureux pourtant
De vivre pleinement nos saisons
Parfum de jacinthe, d'humus
ou d'ambre iodée
Narines aux aguets
Epouser l'air
Sentir la fraicheur de la terre
Les embruns avivés
Se mouiller
Un peu
Râler
De temps en temps
Pester contre le vent
Prêts au chahut de chaque instant
Vivre la Hollande
C'est un peu cela
Croire aux nuages passagers,
Essuyer ses cheveux tout collés
Faire, défaire,
Empaqueter, déballer bonnets et Kway
Ne pas savoir dans l'heure
Qui du printemps, de l'hiver ou de l'été
sous nos roues saura s'inviter.
Quinconces fleuris
Tisse, tisse, mosaïque
Tulipes et narcisses
Des émeraudes aux pourpres irisent
Nos yeux cerises et fort joyeux
Filent, filent
Sur les chemins au creux des digues
Nos bicyclettes d'exil
Le long des champs fleuris
Tulipes et narcisses
Des émeraudes aux pourpres irisent
Nos yeux cerises et fort joyeux
Filent, filent
Sur les chemins au creux des digues
Nos bicyclettes d'exil
Le long des champs fleuris
vendredi 27 avril 2012
lundi 23 avril 2012
Mer
L'asphalte mâche, mâche mon chemin...Chemin.
Mes jambes s'enroulent.
L'asphalte déroule... les mots, la ligne, le demain, le vers
quoi, le vers où.
Pas solitaire le vers, non ...solitaire, guère, guère.
Nos jambes s'enroulent, six paires,
Dessinant leur reflet
sur la terre.
Six paires dont un père, je m'y perds.
Oh misère, les noms, les
sons, patachon....
Roule roue en bord de mer.
Quel mer ?
Du nord, du nord la mer.
Non, pas la femme du père.
La mer, celle qui dans l'océan se perd, perd, perd...
dimanche 22 avril 2012
De 1999 à 2012
Un bonnet, un confortable petit duvet, même un oreiller et rien d'autre à faire que de sommeiller ou regarder. Ca c'était hier :
Aujourd'hui ce n'est guère la même affaire et ce n'est qu' à la force de mes mollets que ma maison natale j'ai pu regagner :
Aujourd'hui ce n'est guère la même affaire et ce n'est qu' à la force de mes mollets que ma maison natale j'ai pu regagner :
samedi 21 avril 2012
Retrouvailles
Delft, le 21 avril 2012,
Le coeur tout gonflé par une délicate pincée d'émotion, la larmichette séchée par le vent autochtone, en fin d'apres-midi, un familier lointain, avons aperçu. Derniers tours de rue cahotant sur le pavé, au soir du 7eme jour, le pays de Vermeer, avons de notre regard reconquis.
Accrochée à nos montures ailées, une ribambelle de souvenirs et non des moindres : une maisonnette mignonnette, un clocher, de doux amis et ce grand passage qui fit de nous en ce lieu, de tout frétillants parents. Aurions-nous seulement pu imaginer, en ce petit matin du 28 février 1999 que treize et des poussières d'années plus tard, nous chevaucherions cette singulière allée, bardés d'une si large brochette de marmousets.
Le coeur tout gonflé par une délicate pincée d'émotion, la larmichette séchée par le vent autochtone, en fin d'apres-midi, un familier lointain, avons aperçu. Derniers tours de rue cahotant sur le pavé, au soir du 7eme jour, le pays de Vermeer, avons de notre regard reconquis.
Accrochée à nos montures ailées, une ribambelle de souvenirs et non des moindres : une maisonnette mignonnette, un clocher, de doux amis et ce grand passage qui fit de nous en ce lieu, de tout frétillants parents. Aurions-nous seulement pu imaginer, en ce petit matin du 28 février 1999 que treize et des poussières d'années plus tard, nous chevaucherions cette singulière allée, bardés d'une si large brochette de marmousets.
mercredi 18 avril 2012
Souffle, souffle !
En Belgique comme en Hollande, ou le vent est chance, ou il est obstacle ; il n y a pas de juste milieu (ni d'accent sur le clavier néerlandais)
Jacob
Jacob
lundi 16 avril 2012
Flandrissimement frisquet
Zedelgem (Brugges),
Casques bouclés, cirés affutés...petit présent de matinée :
Perles givrées de ouates célestes sur nos têtes déversées...
Mise en ambiance, bien vite cependant rabrouée.
Nous pédabalayons donc, une année par journée. Hiver au réveil, printemps au déjeuner, automne fort régulier...Disons qu'été, n'avons point encore effleuré.
Ceci dit, après un envol chaotique hier à lutter contre les embardées venteuses, les guidons difficiles à maitriser, les quelques voltiges de sable, les micro-saucées... nous avons trouvé sommeil et affronté avec plus d'élan notre deuxième séquence asphaltée. Et ne pouvons que féliciter ce soir nos oisillons d'avoir vaillament leurs 35 puis 42 kms avalé.
Le plongeon dans des eaux à 35° à la nuit tombée, petite troupe sans doute, aura revigoré !
Bien au chaud, blottis au fond d'un nid, par Jan, Veerle, Yolente, Amber et Silas délicieusement accueillis.... si facile d'oublier que dehors se chamaillent vents et pluie....
Casques bouclés, cirés affutés...petit présent de matinée :
Perles givrées de ouates célestes sur nos têtes déversées...
Mise en ambiance, bien vite cependant rabrouée.
Nous pédabalayons donc, une année par journée. Hiver au réveil, printemps au déjeuner, automne fort régulier...Disons qu'été, n'avons point encore effleuré.
Ceci dit, après un envol chaotique hier à lutter contre les embardées venteuses, les guidons difficiles à maitriser, les quelques voltiges de sable, les micro-saucées... nous avons trouvé sommeil et affronté avec plus d'élan notre deuxième séquence asphaltée. Et ne pouvons que féliciter ce soir nos oisillons d'avoir vaillament leurs 35 puis 42 kms avalé.
Le plongeon dans des eaux à 35° à la nuit tombée, petite troupe sans doute, aura revigoré !
Bien au chaud, blottis au fond d'un nid, par Jan, Veerle, Yolente, Amber et Silas délicieusement accueillis.... si facile d'oublier que dehors se chamaillent vents et pluie....
Par les vents et....
Par les vents et les pluies de Belgique...Je crois que j'ai trouvé une nouvelle expression aujourd'hui...
Claire
Claire
samedi 7 avril 2012
vendredi 6 avril 2012
jeudi 5 avril 2012
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